La fécondation in vitro ouverte aux couples lesbiens
Les députés britanniques ont voté mardi le projet de loi qui prévoit l'accès des couples de lesbiennes à la fécondation in vitro, en rejetant deux amendements qui aurait forcé les médecins à prendre en compte la présence ou non d'un père ou d'un modèle masculin auprès du futur enfant.
Le vote de mardi soir faisait partie de l'examen du texte sur la "Fécondation humaine et l'embryologie", qui a déjà été approuvé par les Lords (chambre haute).
Dans ce cadre, les députés avaient lundi approuvé en deuxième lecture l'utilisation d'embryons hybrides, issus de l'intégration d'ADN humain dans des ovules d'animaux, à des fins de recherche sur des maladies comme Alzheimer.
Ils ont donné leur feu vert à un projet de loi qui prévoit de faciliter l'accès des couples de lesbiennes à la fécondation in vitro, en rejetant deux amendements émanant des rangs Conservateurs qui aurait forcé les médecins à prendre en compte la présence ou non d'un père auprès du futur enfant avant d'entamer un traitement ou encore l'existence d'un "modèle masculin" dans l'environnement de l'enfant à naître.
Les amendements ont été nettement rejetés après des débats passionnés, malgré la liberté de vote laissée aux députés travaillistes par le Premier ministre Gordon Brown.
L'organisation de défense des droits gays Stonewall s'est réjouie de cette décision.
"La Chambre des Communes a considéré que la Grande-Bretagne était bien entrée dans le 21ème siècle à l'inverse de ceux qui auraient aimé qu'elle reste dans les années 1950", a déclaré Ben Summerskill, le porte-parole de Stonewall.
Par contre, les députés ont rejeté une série de propositions visant à raccourcir le délai légal pour l'avortement, à présent de 24 semaines, à 22, 20 ou 16 semaines.
e-llico.com